L'Angélique de Niort: Tout d’abord, les tiges, conservées dans de la saumure après récolte, sont dessalées à l’eau froide une douzaine d’heures. Ensuite, le confiseur réalise un travail de longue haleine. Les tiges sont ébouillantées, épluchées, débarrassées de leurs grosses fibres et disposées à la verticale dans des paniers emplis d’un sirop de sucre et d’eau. Quant au confisage des tiges, il dure une dizaine de jours, tout en étant entrecoupé de plusieurs cuissons. Le sirop, dont le dosage demeure mystérieux, est régulièrement remplacé afin que les tiges absorbent davantage le sucre. A cette étape, le confiseur n’a pas encore terminé. Il faut encore que les tiges soient mises à égoutter trois ou quatre jours, fendues et ouvertes en épais rubans verts avant d’être délicieusement enrobées dans du papier de cellophane. Pour la touche finale, l’Angélique est givrée au sucre de cristal La petite histoire: "L’herbe des anges " n’est pas française. Pour parvenir jusqu’en Europe occidentale, la légende raconte qu’elle serait un présent de Dieu que les anges auraient apporté aux hommes depuis la Scandinavie pour soulager leurs misères physiques et éloigner le mauvais sort. Cette plante ombellifère semble avoir de nombreuses vertus médicinales et la fortune l’introduit à Niort en 1602 lors d’une épidémie de peste. Aromatique, tonique, stimulante, digestive, antispasmodique, l’Angélique, pouvant atteindre deux mètres de haut, apparaît comme le remède incontournable contre la peste, et pourrait même prévenir de cette maladie ! |
Le gallien de Bordeaux: Fin praliné enrobé de nougatine La petite histoire: Tous les visiteurs de Bordeaux connaissent les ruines du Palais Gallien, datant du IIIe siècle. Cet édifice a donné son nom à cette douceur crée en 1939. Chaque bonbon est enveloppé dans une feuille dorée et estampillée. Son nom fait référence aux ruines du Palais Gallien dernier vestige monumental de l'époque Gallo-Romaine durant laquelle Bordeaux fut une riche cité commerçante. |
Le boulet de Montauban est composé de noisettes grillées enrobées de chocolat noir et d'une fine couche de sucre. La petite histoire:Au XVIIème siècle, Louis XIII décide de renforcer son pouvoir sur les différentes provinces du Royaume de France. Montauban, considérée comme un carrefour et un centre intellectuel, entre en résistance contre le pouvoir central et refuse de prêter fidélité envers le Roi. Le roi décide alors de faire tirer simultanément 400 coups de canon contre la citadelle. … Ses origines : Depuis 1994, tous les montalbanais célèbrent les 400 coups à Montauban. C’est dans cet état d’esprit qu’est née l’idée de donner chaque année à Montauban un évènement lié à son identité, qui soit en même temps culturel, historique et ludique… Les seuls boulets que l’on trouvera à Montauban, seront désormais les fameux « Boulets de Montauban » nés de l’imagination de confiseurs et de pâtissiers durant l’été 1994 pour le 850 ème anniversaire de la création de la ville |
Le cachou Lajaunie est une petite pastille carrée, de couleur noire et à base de réglisse, parfois parfumée à la menthe ou à la vanille et présentée depuis l'origine dans une boite ronde métallique. La petite histoire: Dès le XVIIe siècle, les cachous se vendaient un peu partout en Europe. Ils étaient très appréciés car ils parfumaient l’haleine et avaient certaines vertus médicinales. En 1880, un pharmacien de Toulouse du nom de Léon Lajaunie change la recette et les commercialise sous son nom dans de petites boîtes jaunes. Il conçut la célèbre boîte métallique et sa confection fut donnée aux frères Sirven, imprimeurs et fabricants de boîtes métalliques En 1904, l'âge se faisant sentir et n'ayant aucun héritier il rétrocéda la marque, les droits d'exploitation et la formule à M. Sirven. |
Le Touron basque: Délicieuse friandise fourrée de pâte d’amandes et de fruits confits, dorée au jaune d’œuf et cuite au four, La petite histoire: Avant que le sucre n’atteigne les côtes de la Mer Méditerranée au Moyen Âge, le miel était le principal ingrédient des recettes sucrées. Et quand le miel rencontra le blanc d’œuf, les amandes et les noix, ce fut un coup de foudre qui donna naissance à une véritable gourmandise, le touron. Son nom semble provenir de l’Espagne sous domination arabe. Le mot espagnol « turron » vient d’un verbe arabe qui signifie rôtir, duquel serait ensuite dérivé le verbe latin « torrere », qui signifie faire sécher ou griller. Selon d’autres sources, le mot « torrone » viendrait de la façon des pâtissiers du Moyen Âge qui travaillaient le touron jusqu’à lui faire prendre la forme d’un château ou d’une tour. |
La violette de Toulouse: Emblème de Toulouse, la violette est commercialisée, en autres, sous forme de bonbons, de sirops ou de liqueurs. Les violettes cristallisées au sucre sont particulièrement prisées. La fleur est plongée dans un bain de sucre afin de la cristalliser. La petite histoire: La fabrication des fleurs sucrées est apparue au XIIIe siècle. Les fleurs étaient alors simplement cuites dans du sucre. Le sucre, produit de luxe à l’époque, en faisait un produit très onéreux, vendu par les apothicaires. Il y a environ deux cents ans que la technique de cristallisation de fleurs a fait son apparition. Elle reste cependant un procédé complexe, qu’une seule entreprise perpétue aujourd’hui, et le travail est encore réalisé entièrement à la main. Où trouver des violettes cristallisées: http://www.goutetterroirs.com/violettes-roses-menthe-verveine-gingembre-cristallises.php |